Journée de la Terre à Nîmes, le 31 mars 2019.
- À 11 h : Salle comble au cinéma le Sémaphore pour la projection du film « Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine », en présence du réalisateur Roland Nurier, de Pierre Stambul et Sarah Katz qui ont animé le débat.
Ce film remarquable donne la parole à des personnalités internationales expertes , telles que Elias Sanbar, Lance Henson, Dominique Vidal, Alain Gresch, Pierre Stambul, Michel Warschawski, Gilles Devers, Mustafa Muhammad, Leila Shahid, Mohammed Moussa Abu Leil, Amir Hassan, Denis Sieffert, Jean Ziegler, Rania Madi, Tiseto Magama, Vera Baboun, Abdallah Abu Rahma, Salman Elherfi, Layan Abu Rahma, Richard Falk, Christiane Hessel Chabry, Jean Marie Dansette, Abeer Mashni, Murad Amro, Sarah Katz … et y associe des documents d’archives sur l’histoire de la Palestine, de la souffrance et de la résistance du peuple palestinien, depuis le contexte de l’époque ottomane jusqu’à ce jour.
Le film met l’accent de façon très lucide sur les responsabilités de la « communauté internationale » et représente « un outil » précieux pour le mouvement de solidarité au peuple palestinien.
Le débat qui a suivi a été soutenu, avec un public qui de façon unanime a été impressionné par la force du film. L’accent a été mis sur le BDS qui représente une arme très efficace pour faire pression, bien que criminalisé par nos dirigeants. Le boycott culturel, plus difficile à appréhender à donné lieu à des précisions sur sa pertinence.
Le film est à recommander quand il sortira en salle à l’automne.
- À 14h30 : Le 2ème temps de la Journée de la Terre a rassemblé une vingtaine de personnes qui ont partagé le délicieux et sympathique buffet solidaire qui se tenait au CCEF, et ont poursuivi les échanges entamés le matin au cinéma.
- À 15h30 : toujours au CCEF, une quarantaine de personnes ont écouté avec attention les interventions de Brigitte Challande, Sarah Katz et Pierre Stambul sur la situation à Gaza, sur l’enfer de Gaza, mais aussi sur les capacités de résilience de la population, sur la situation politique spécifique de la bande de Gaza, sur les projets avec Gaza, notamment ceux que soutiennent l’UJFP.
Leur intervention a bien situé la question de Gaza dans le contexte global de l’histoire de la Palestine. De nombreuses questions ont succédé qui ont fait dire à plusieurs personnes présentes combien elles avaient appris au cours de ces échanges.